En lisant un violon sur le cœur je m’aperçois que la musique fait partie intégrante de la vie de Béatrice Gaugué-Natorp elle voue une indicible admiration pour Beethoven cet immense musicien dont elle retrace la vie au rythme de ses symphonies elle les range et les déplie avec application en nous faisant ressentir toute son évolution. Elle raconte sa vie par la même occasion parle de la personnalité du musicien avec passion tout en suivant la chronologie de ses symphonies je suis émerveillée par tant de culture en condensé.
Je découvre aussi dans la première partie de son récit une poésie hors du commun Béatrice décrit très bien son enfance marquée dès le plus jeune âge par la musique vivant dans une famille où il est question de musique à tous les étages mais surtout l’apprentissage du violon avec sa tante Hella personnage solaire de son enfance toute la passion de l’auteur vient de là ; car c’est avec Hella qu’elle a appris le violon à l’âge de 6 ans Béatrice nous passionne par cette enfance plus ou moins heureuse éclairée par les moments passés avec ses cousins en Allemagne et aussi grâce à Hella rayonnante dans tout ce qu’elle entreprend.
Mais revenons à Beethoven qui compose sa première symphonie à l’âge de 29 ans il ressent les premières atteintes de surdité, mais cela ne freine pas ses ardeurs pour la musique après la première symphonie en 1800 il en crée une deuxième en 1802 puis ne s’arrête plus la 9ème il la termine en 1824.
Béatrice brosse un tableau fulgurant de la vie du Maître personnage unique et visionnaire l’auteure de ce recueil n’hésite pas à parler de musique universelle en ce qui concerne Beethoven. Elle illustre chacune des symphonies du musicien et en explique la relation avec l’œuvre du génie.
Passionnée par cette œuvre de qualité elle nous entraîne dans un univers enchanté provoqué par l’œuvre magistrale de Beethoven je vous laisse la découvrir c’est une porte ouverte sur la musique et ses enchantements.
Marie Thérèse SCHIETSCH