Les chemins indociles
Régine Beauvais est entrée en poésie il y a peu de temps et dans ce 4e recueil au total pour l’instant, entre tous, elle signe des poèmes reconnaissables, son propre rythme sur ses « chemins indociles ». Le lecteur peut lui faire confiance, elle sait où elle le mène avec ses mots, vers la beauté et la lumière. Marc Bernol lui ouvre le chemin en « rêveur de signes » selon Philippe Le Guillou.
« J’avance vers l’horizon perdu
Celui d’un autre temps
La lumière dessine le chagrin d’une absence
Je marche vers d’impossibles souvenirs » […]
La poésie de Régine Beauvais avec la lumière des oeuvres de Marc Bernol donnent une respiration pour résister. Des messages chantent et se dessinent en duo : c’est un souffle de liberté.
« Ce qui surprend dans la peinture de Marc Bérnol, c’est cette quête permanente, inlassable, d’un alphabet, d’une langue secrète et sacrée par-delà le jeu des figures et des formes. C’est tout le plaisir esthétique et poétique que je trouve en contemplant les peintures exigeantes de ce rêveur des signes. » Philippe Le Guillou, Prix Médicis 1997.
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