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Note de lecture sur ChapiTreries de Béatrice Libert

Née en Belgique, Béatrice Libert 1 se consacre à la création sous toutes ses formes. Poète, essayiste, auteure de nouvelles, de récits, elle écrit, peint et publie des ouvrages avec des artistes.

De nombreux prix l’ont récompensée. En 2017, elle a reçu le titre de citoyenne d’honneur de la ville de Liège.

On aime les chats, mais on ne les connaît pas ou si peu, et voilà qu’avec Béatrice Libert, on découvre réellement ce qu’ils sont, comment ils vivent. Des chats de toutes les couleurs, de toutes les odeurs, amuseront petits et grands.

Le philosophe : « Il mange s’il a faim / Il boit s’il a soif / Et chasse s’il en a envie / Il ne saute jamais / Après les écureuils / Et préfère roupiller / Les trois quarts du temps / pour se reposer de ses heureux penchants »

L’amoureux : « Si Mistigri / Fait grise mine / C’est qu’il a perdu / sa Mistigrette / Alors il tourne / Et tourne en rond / Comme Roméo sous son balcon / Si Mistigrette / Ne revient pas / C’est sûr et certain / Roméo mourra / de chagrin »

Béatrice Libert nous offre des moments jubilatoires de lecture. Humour, tendresse, ouverture de l’imaginaire sont au rendez-vous de chacun de ses livres.

Évelyne Bouvier, par ses aquarelles, nous rend présents et magnifiques ces « Chathon », « Chat-volant », « Charabia », « Chat perché », « Miaou », etc.

Quelle merveille, ce recueil, qui, loin de la folie du monde, nous donne envie le soir d’être ou d’avoir ce chat si doux comme « un petit feu, un petit dieu merveilleux » !

L’éditrice Martine Rigo-Sastre accorde un soin particulier à la fabrication de chacun de ses livres. La beauté réside aussi bien dans les poèmes choisis que dans les illustrations. N’est-ce pas ce qu’il est indispensable d’offrir à la jeunesse comme à chacun d’entre nous pour tenter de consoler notre part d’inconsolable ?

Jacqueline PERSINI, Portulan bleu 42

1 Poésie/Première n° 55 « les voi(es)x du poème », avril 2013 : entretien avec jacqueline Persini- à propos de la poésie en collection jeunesse (page 65 à 70) Cinq poèmes de la page 72 à 74. Note de lecture

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